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LA VOIX DE LA SENTINELLE " Marc13/35"; ESAI 52/8

La divinité de jésus-christ

13 Juin 2011, 20:06pm

Publié par Missionnaire arsene henoc

ESPRIT ET VERITE

Dans les doctrines bibliques, il faut toujours remonter
au point de départ, à l’origine de celle-ci.

Nous devons revenir à l’origine, au Créateur en relation avec la création, au Rédempteur en relation avec la rédemption. Le seul et glorieux plan de salut de notre Dieu, consiste en ce qu’Il veut replacer Ses fils et Ses filles dans leur position originelle, leur donner la Vie éternelle et les avoir auprès de Lui pour toujours. Dieu déploie Son plan de rédemption devant nous, et Il nous rend participants de sa réalisation. Il ne s’agit pas d’avoir une certaine connaissance de Dieu, mais bien d’avoir la connaissance juste, c’est-à-dire que Dieu était en Christ, Son Fils seul engendré, l’Oint qu’Il avait envoyé, étant personnellement présent pour réconcilier le monde avec Lui-même (2 Cor. 5.19). Le Fils disait: "Croyez-moi, que je suis dans le Père, et que le Père est en moi; sinon , croyez-moi à cause des oeuvres elles-mêmes". (Jean 14.11). Le Père était en même temps dans le Ciel et dans le Fils sur la terre. Ce n’est pas une doctrine imaginée, une connaissance ou une religion qui sauve; Dieu sauve par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Cela aurait été la plus grande absurdité si Dieu avait fait dépendre le salut de l’homme d’une religion ou d’une Eglise, ou qu’Il l’ait abandonné entre les mains des conducteurs religieux. Il est bien connu que tous font le salut à leur propre façon, et après la mort les uns arrivent semble-t-il dans le purgatoire; quant à savoir où aboutissent les autres personnes, cela demeure pour la plupart incertain? Il ne peut pas en être ainsi! Serions-nous nés dans une culture religieuse riche en traditions non bibliques, et devrions-nous maintenant être encore retenus dans ces choses? Le message de défi est: "Revenez au commencement! Revenez à la Parole!".

Presque tous les théologiens ont visiblement commis la même faute: ils ont considéré les références à Dieu comme étant des noms, et ils ont employé la même méthode d’argumentation que les pères de l’Eglise. Par exemple, ils partirent généralement du point de vue que "Père" et "Fils" étaient des noms. Ils n’ont pas davantage reconnu le caractère de prédiction de la Parole prophétique de l’Ancien Testament, et ils n’ont pas trouvé le lien unissant l’Ancien au Nouveau Testament en qui les promesses débouchaient dans leur accomplissement. Dieu ne s’appelle pourtant pas "Père", Dieu est Père. Dieu ne s’appelle pas "Créateur", Il est Créateur. Il nes’appelle pas "Juge", Il est Juge, et ainsi de suite. C’est pareil avec le Fils de Dieu. Il ne s’appelle pas "Fils", Il est Fils.

Lorsque Sa naissance approchait et que l’annonce en fut faite, nous pouvons lire ceci: "… et tu appelleras son nom Jésus(Yahshua)" (Luc 1.31). Il naquit en tant que Fils, mais ce n’est que lors de la consécration qu’Il reçut le Nom. "Et quand huit jours furent accomplis pour le circoncire, son nom fut appelé Jésus, nom duquel il avait été appelé par l’ange avant qu’il fût conçu dans le ventre" (Luc 2.21).

Avec la naissance du Fils, Dieu devint Père, de la même manière qu’un homme ayant engendré un enfant, devient père lors de sa naissance.

Si le Saint-Esprit, qui a procréé, était une autre Personne, alors le Fils devrait à proprement parler s’appeler "Fils de l’Esprit". Cependant, le Saint-Esprit est la puissance du Très-haut qui vint sur Marie. Paul ne philosophe pas sur l’envoi du Fils, ce qui l’intéresse est le dessein relié à cela: "Mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme,né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos coeurs, criant: Abba, Père: de sorte que tu n’es plus esclave, mais fils; et, si fils, héritier aussi par Dieu" (Gal. 4.4-7).

Jésus, qui insiste sans cesse à nouveau sur le fait d’avoir été envoyé par le Père, dit: "Mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites…Vous avez entendu que moi je vous ai dit; Je m’en vais, et je viens à vous" (Jean 14.26-28).

Le Seigneur ressuscité a été élevé corporellement dans le ciel, sous les yeux de Ses disciples (Luc 24.50-51), et en Esprit Il revint le jour de Pentecôte pour faire Son habitation dans les Siens. Par le Saint-Esprit le Rédempteur vient habiter dans les rachetés en tant que "Christ en nous — l’espérance de la gloire". De même qu’Il est sorti du Père pour venir à nous, ainsi le Saint-Esprit est sorti du Père. Il est écrit: "Mais quand le consolateur sera venu, lequel moi je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi" (Jean 15.26).

"Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et que vous avez cru que moi je suis sorti d’auprès de Dieu. Je suis sorti d’auprès du Père, et je suis venu dans le monde… Ses disciples lui disent: … maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n’as pas besoin que personne te fasse des demandes; à cause de cela, nous croyons que tu es venu de Dieu" (Jean 16.27-30).

"En ce jour-là, vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, et vous en moi et moi en vous" (Jean 14.20)

Le Saint-Esprit est l’Esprit de Dieu. Dieu a promis: "Et il arrivera, après cela, que je répandrai mon Esprit sur toute chair…" (Joël 2.28). C’est ce qu’Il a fait (Actes ch. 2). Conformément à Actes 1.4-5, le Seigneur a commandé à Ses disciples: "… de ne pas partir de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père. Laquelle, dit-il, vous avez ouïe de moi; car Jean a baptisé avec de l’eau;mais vous, vous serez baptisés de l’Esprit Saint dans peu de jours". C’est ce qui est arrivé à Pentecôte, et sans cesse à nouveau depuis lors (Actes ch. 10,11, et autres). Pierre a confirmé l’événement dans sa première prédication, devant des milliers de personnes. "Ayant donc été exalté par la droite de Dieu, et ayant reçu de la part du Père l’Esprit Saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez" (Actes 2.33). Pour les premiers Chrétiens la plénitude par le Saint-Esprit était devenue une réalité vécue, une autorisation et un revêtement pour le service, avec la Puissance d’En-haut (Actes 1.8).

D’abord le Rédempteur était l’"Oint de Dieu": "Jésus qui était de Nazareth, comment Dieu l’a oint de l’Esprit Saint et de puissance. Lui qui a passé de lieux en lieux, faisant du bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance; car Dieu était avec lui…" (Actes 10.38).

Depuis Pentecôte les rachetés sont oints du même Saint-Esprit. "Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous aoints, c’est Dieu" (2 Cor. 1.21). "Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses" (1 Jean 2.20). Dans Luc 4.17, le Seigneur Jésus se réfère à la parole du prophète Esaïe, chapitre 61, et dit: "L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres" (Luc 4.18).

Le mot hébreux Mashiah et le mot grec Christos sont en français "Oint". A Antioche ceux qui avaient cru et qui étaient remplis du Saint-Esprit, furent appelés pour la première fois "oints", c’est-à-dire "Chrétiens" (Actes 11.26). De même que le Fils engendré et "oint" de l’Esprit n’adorait pas l’onction, mais bien Celui qui L’avait oint, ainsi le font encore aujourd’hui tous les fils et filles de Dieu qui ont été engendrés et remplis de l’Esprit.

"Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus "Ha Mashiah" (Christ) venu en chair c’est-à-dire comme Christ, l’Oint, est de Dieu" (1 Jean 4.2).

Jésus disait en ce temps-là à la femme au puits de Jacob et, depuis lors, Il le dit à tous ceux qui écoutent Sa Voix: "Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité" (Jean 4.23-24).

L’Esprit de Dieu est l’Esprit de Vérité, et la Parole de Dieu est la Parole de Vérité. Une adoration véritable de Dieu ne peut venir que de personnes qui sont elles-mêmes dans l’Esprit et dans la Parole de Dieu. La Parole est inspirée par l’Esprit — de saints hommes ont parlé de la part de Dieu (2 Pier. 1.20-21). Seuls ceux qui sont conduits comme eux par l’Esprit de Dieu (Rom. 8.14), trouveront accès à ce qui leur a été révélé.

L’argument: parce que l’Esprit peut parler, conduire, consoler, et peut être attristé, etc. est la preuve de Son indépendance — provient d’une réflexion qui n’a aucun accès au domaine divin. Pourquoi donc l’Esprit de Dieu ne pourrait-Il pas faire cela et beaucoup d’autres choses encore? L’esprit de l’homme le peut aussi sans pour autant se rendre indépendant.

Jusqu’à aujourd’hui ceux qui craignent Dieu ont laissé toutes les choses, y compris le "Notre Père", dans l’état où elles nous avaient été enseignées. Ils n’ont ajouté aucun "Notre Fils", aucun "Notre Esprit Saint", aucun "Notre Père et Mère". Seul ceux qui manifestent arbitrairement leur malice envers Dieu et la Parole de Dieu, s’élèvent comme l’Antichrist au-dessus de Dieu et de la Parole de Dieu, et en font ce qu’ils veulent. Cependant, auprès de Dieu, tout demeure dans sa forme originale. Aujourd’hui encore tous ceux qui sont fidèles à la Bible prient avec la crainte de Dieu: "Notre Père qui est dans les cieux…". Personne n’a la permission de changer quoi que ce soit à cela, ni d’y ajouter. Personne ne peut davantage prier: "Fils céleste", parce que cela n’existe pas davantage, mais tous peuvent prier de façon agréable à Dieu: "Père céleste…" ou: "Seigneur Jésus-Christ…", ou: "Fils de Dieu, je te remercie…".

La révélation de Dieu en tant que Père est céleste, Sa révélation dans le Fils est terrestre. Dans les Saintes Ecritures nous ne trouvons que la référence à un "Père éternel" — parce que Celui qui est éternel est devenu notre Père — mais jamais à un "Fils éternel". Par contre nous lisons bien en Elles au sujet du Fils qui est parfait pour l’Eternité (Héb. 7.28b). Tous, fils et filles de Dieu, sont rendus parfaits en Lui pour l’Eternité. L’humanité a été trompée par un faux enseignement. Les prophètes et les apôtres n’ont pas expliqué Dieu; ils ne L’ont ni divisé, ni partagé; ils L’ont accepté et reçu tel qu’Il s’est fait connaître. Celui à qui Dieu se révèle personnellement, c’est à lui qu’Il se présente, et il Le reconnaît et est reconnu de Lui.

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TOUT A FAIT ETRANGE

De nos jours on insiste tout spécialement sur l’adoration séparée des prétendues "trois Personnes" de la "Trinité". Le Pape a déclaré les années 97, 98, et 99, années particulières, pendant lesquelles on doit adorer l’une après l’autre les soi-disant "trois Personnes divines"; pour ensuite, en l’an 2000, "Année sainte", adorer ensemble les "trois Personnes unies". Les prédicateurs pentecôtistes charismatiques apportent leur contribution aux rencontres interdénominationnelles et parlent, influencés par l’esprit de ce temps, de la "Personne du Saint-Esprit" d’une manière jamais connue auparavant; ils disent: "Bonjour Saint-Esprit! Je Te salue! Je T’embrasse! Je T’aime!". Ils vont jusqu’à dire: "Saint-Esprit je Te glorifie, je T’honore et T’adore!". Les personnes entraînées par l’enthousiasme religieux affluent de toutes les tendances de foi, afin de pouvoir expérimenter une nouvelle action de l’Esprit quelques fois même sous l’accompagnement d’une musique infernale, et ils ne remarquent malheureusement pas qu’une telle "adoration du Saint-Esprit" est tout à fait étrangère à la Bible. Une telle chose n’a réellement encore jamais existé. Là également la Parole de Dieu est dédaignée et rendue nulle. Selon le témoignage des Ecritures il n’y pas de glorification spéciale de l’Esprit, car Jésus Lui-même dit: "Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de par lui-même; mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses qui vont arriver". Et Il dit ensuite: "Celui-là me glorifiera; car il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce qu’a le Père est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend du mien, et qu’il vous l’annoncera" (Jean 16.5-15).

Il ne s’agit pas ici de couper les cheveux en quatre, mais bien que la pleine Vérité soit dite. Généralement la teneur de la doctrine de la Trinité formulée dans les Conciles est: "Un Dieu en trois Personnes: le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu, et ces trois Personnes divines sont un seul Dieu". Toutefois, où se trouve cela dans la Bible? Naturellement, nulle part! Dans l’Eternité et dans l’Ancien Testament il n’y a pas plus de trace que d’allusion à trois Personnes divines. Dans les épîtres du Nouveau Testament se retrouve souvent la locution: "Dieu le Père", par exemple: "Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ!" (Eph. 1.3), mais pas une seule fois ne se trouve la formulation: "Dieu le Fils…", par contre toujours: "Fils de Dieu" ou: "Fils du Très-haut", "Fils de l’homme", "Fils de David".Pareillement, nous ne trouvons pas une seule fois: "Dieu le Saint-Esprit", mais bien: "L’Esprit de Dieu…", "Le Saint-Esprit…", ou: "L’Esprit de Christ…". Nous trouvons dans l’Ancien Testament qu’il est fait référence 378 fois à "Ru’ach Yahweh" — "Esprit de l’Eternel…". Une telle constatation est d’une grande importance. Les défenseurs de la Trinité ne voient-ils pas que seul Dieu n’a pas de point de référence? En tant que "l’Eternel", Il est Lui-même le point de référence. Fils et Esprit L’ont comme point de départ et de référence: Fils de Dieu, Esprit de Dieu. S’ils étaient de toute Eternité des Personnes de Dieu indépendantes, Ils n’auraient alors pas besoin de Dieu comme point de référence.

Aucun prophète ou apôtre, ou encore quelque homme de Dieu, n’a jamais employé une bénédiction trinitaire, comme cela est pratiqué dans les Eglises du monde entier en nommant l’un après l’autre: "Soyez bénis au Nom de Dieu le Père, de Dieu le Fils, et de Dieu le Saint-Esprit". La même chose est employée pour la prière: "Gloire soit à Dieu le Père, au Fils et au Saint-Esprit". Il n’estpas davantage relaté dans la Bible qu’une seule fois une prière ou une action ait été commencée ou terminée "Au Nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit". Paul a commandé de la part de Dieu, que tout ce que nous faisons, en paroles ou en oeuvres, soit fait au Nom du Seigneur Jésus (Col. 3.17). La prédication, la prière, le salut, la guérison, la délivrance, et ainsi de suite — tout arrive au Nom de Jésus-Christ.

Plusieurs connaissent, et quelques-uns pratiquent encore l’invocation de la bénédiction telle que Dieu Lui-même L’avait ordonnée à Aaron: "L’Eternel te bénisse, et te garde! L’Eternel fasse lever la lumière de sa face sur toi et use de grâce envers toi! L’Eternel lève sa face sur toi et te donne la paix!" (Nom. 6.24-26) Paul a mentionné la bénédiction de la "grâce" au commencement de toutes ses épîtres et il l’a invoquée à la fin; cela fait en tout au moins quatorze fois, mais cependant chaque fois d’une manière différente. Il ne pensait pas du tout en faire un credo, une formalité, ni introduire une norme, comme cela se fait dans le monde entier dans les diverses confessions religieuses. Pierre, Paul, et l’ensemble de l’Eglise primitive, qui n’était pas une organisation chrétienne, mais bien l’organisme vivant de Christ, se trouvait sous la direction de l’Esprit et savait à qui revenait l’adoration: "…au Dieu qui seul est sage, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire éternellement!" (Rom. 16.27).

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PROFOND RESPECT DEVANT LE GRAND MYSTERE

C’est à proprement dit un mystère révélé et en même
temps caché. De même qu’on ne voit la vie dans la
création entière que par sa manifestation, mais qu’on
ne voit pas la vie elle-même, ainsi en est-il de Dieu en
Christ. On ne voit pas Dieu en tant qu’Esprit, on Le
voit manifesté: "Celui qui m’a vu, a vu le Père!".

Paul avait un profond respect devant le Très-haut. Il présente ce puissant mystère de cette manière: "Et sans contredit, le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire" (1 Tim. 3.16).

Dans Romains 1.1-4, l’apôtre présente ainsi son témoignage: "Paul, esclave de Jésus-Christ, apôtre appelé, mis à part pour l’évangile de Dieu (lequel il avait auparavant promis par ses prophètes dans les saintes écritures), touchant son Fils (né de la semence de David, selon la chair, déterminé Fils de Dieu, en puissance, selon l’Esprit de sainteté, par la résurrection des morts), Jésus-Christ, notre Seigneur".

Dans Romains 9 il présente clairement le domaine divin: "…qui sont Israélites, auxquels sont l’adoption, et la gloire, et les alliances, et le don de la loi, et le service divin, et les promesses; auxquels sont les pères, et desquels, selon la chair, est issu le Christ, qui est sur toutes choses Dieu béni éternellement. Amen!" (v. 4-5).

Le Fils de Dieu met l’accent sur la signification du mystère de la piété par ces paroles: "Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, c’est ce que tu as trouvé bon devant toi. Toutes choses m’ont été livrées par mon Père; et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; ni personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler" (Mat. 11.25-27; Luc 10.21-22). Il veut donner la révélation, mais nous devons être prêts à la recevoir.

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TOUS DEFENDENT LEUR PROPRE DOCTRINE

Il est bien compréhensible que tous défendent leur
propre doctrine, mais bienheureux celui qui peut
dire comme le Maître: "Ma doctrine n’est pas mienne,
mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut
faire sa volonté, il connaîtra de la doctrine si elle
est de Dieu, ou si moi je parle de par moi-même" 
(Jean 7.16-17).

Les fidèles des Eglises ont le droit de défendre ce que des hommes d’Eglise ont dit, et qui se trouve dans les livres de doctrines des Eglises. Toutefois ce n’est pas un droit qui leur vient de Dieu, car alors il serait en rapport avec ce que Dieu a dit. Les personnes fidèles à leur religion ont le droit de défendre ce que leur religion croit et enseigne. Toutefois, tout ce que toutes les religions et confessions enseignent, peut-il avoir à faire avec Dieu si ce n’est pas en accord avec Sa Parole? Par sa confession de foi chacun a établi son propre fondement, tout en étant inconscient que c’est un fondement tout autre que celui auquel l’apôtre Paul pense (1 Cor. 3.10-15), sur lequel l’Eglise primitive était édifiée. Tous contestent aux autres d’être dans le juste, alors qu’ils pensent eux-mêmes "être vraiment les seuls dans le juste". Sinon ils auraient déjà changé leur religion. Les autres sont toujours accusés d’hérésie et d’apostasie; ce sont eux les docteurs de l’erreur, les apostats, ce sont eux qui sont dans l’erreur.

Une seule Eglise parmi toutes les confessions religieuses, prétend être l’unique qui puisse sauver, et cependant en aucun point elle n’est en accord avec les Saintes Ecritures. Dans Le Catéchisme de l’Eglise catholique, il est dit à la page 179, § 830: "Le décret sur l’Œcuménisme du Deuxième Concile du Vatican explicite: ‹C’est, en effet, par la seule Eglise catholique du Christ, laquelle est moyen général de salut, que peut s’obtenir toute la plénitude des moyens du salut. Car c’est au seul collège apostolique, dont Pierre est le chef, que le Seigneur confia, selon notre foi, toutes les richesses de la Nouvelle Alliance, afin de constituer sur la terre un seul Corps du Christ auquel il faut que soient pleinement incorporés tous ceux qui, d’une certaine façon, appartiennent déjà au Peuple de Dieu". Visiblement, elle fait actuellement tous ses efforts pour les reprendre tous dans le sein maternel. La déclaration toute entière n’a cependant aucun fondement biblique, pas plus que le "…selon notre foi" n’a à faire à la foi conforme aux Ecritures.

Celui qui est véritablement lié à la Parole de Dieu, doit contredire un tel décret, tout simplement parce qu’il n’est pas juste. Le plein salut ne se trouve donc pas dans une confession, mais bien en Celui qui nous a apporté le salut. Avant l’empereur Constantin (306-337 après J.-C.) il n’y avait pas d’Eglise catholique, c’est-à-dire pas d’Eglise uniforme, universelle. Il y avait environ 130 différentes tendances de foi qui se différenciaient toutes dans les doctrines. Dans les premiers siècles il n’y avait pas plus de pape que de cardinaux, pas plus de cloîtres que de moines et de nonnes, et il n’y avait point de liturgie et choses semblables. Il n’y avait en somme rien de tout ce qui fut introduit lors de la formation de l’Eglise de l’Empire laquelle ne remonte pas à Christ, mais bien à Constantin et aux pères des Conciles. Nulle part dans la Bible il n’est question d’une Eglise seule capable de sauver. Des déclarations telles que: "L’Eglise est moyen général de salut", ou "Hors de l’Eglise pas de salut", ne se trouvent également pas dans l’Ecriture. La phrase: "Seul celui qui a l’Eglise pour Mère, a Dieu pour Père" peut être cherchée en vain dans la Bible, comme également une indication concernant un successeur à Pierre, ou une succession apostolique, ou enfin une hiérarchie. Au fond, il s’agit d’une institution qui à priori se trouve en dehors de l’Evangile, et qui, dans son ensemble, se trouve en dehors de la Parole de Dieu.

Maintenant, tout naturellement, se pose la question de savoir si les dignitaires de toutes les confessions chrétiennes vivant aujourd’hui, tels que le pape, les cardinaux, les evêques, les pasteurs, les prédicateurs, les evangélistes, portent eux-mêmes la faute de ne pas être trouvés dans la Parole, mais d’être restés bloqués dans les traditions qui leur ont été transmises. Cela n’est guère possible, car ils sont tous nés et ont vécu dans une formation doctrinale existant depuis longtemps et y ont achevé toutes leurs études sans probablement n’avoir jamais entendu la Vérité. Les Eglises indépendantes et autres, qui se sont séparées de l’Eglise de Rome, sont "en toute bonne foi" demeurées en partie en elle quant à la doctrine. Et tous partent de la pensée que tout est juste dans cet état. Pourtant, maintenant l’heure de la Vérité est venue: la comparaison entre la doctrine biblique et la pratique et les traditions qui ont été transmises, nous pousse à prendre une décision. Dès lors plus personne ne pourra s’excuser. Les normes déterminantes ne peuvent plus être que ce qui se trouve dans les Saintes Ecritures. Auprès de Dieu il n’y a pas de "Tradition sacrée"; mais cela existe seulement encore chez les gens: une catholique, une orthodoxe, une faite par soi-même, toutes formées de traditions.

Avons-nous donc à faire à une Eglise chrétienne en dehors de la Bible, à une culture chrétienne, à un héritage chrétien relié à une histoire de dogmes papistes, se trouvant partiellement aussi chez les Protestants, mais qui en réalité n’a rien de commun avec Christ?

Questions sur questions se posent. La religion est-elle réellement une tromperie? Avons-nous été conduits dans l’erreur au Nom de Dieu? Comment donc cela se passe-t-il en réalité? Qu’est-ce que la Vérité, la "Vérité divine", et que représente la vérité religieuse des Eglises? Pour quelle raison, lors des Conciles successifs, des confessions de foi particulières ont-elles été formulées, portant même le titre: "Credo des Apôtres", bien que les apôtres n’aient rien su de cela parce qu’elles ont été introduites des centaines d’années plus tard et ne s’accordent pas du tout avec leurs doctrines? Si la Parole de Dieu avait été acceptée comme "Credo", cela eût suffit.

Un enfant de Dieu n’a qu’un seul devoir: à savoir, croire la Parole de Dieu éternellement valable et La transmettre fidèlement plus loin. Cela produit de soi-même un refus sans compromis envers tout ce qui n’est pas d’origine divine. Maintenant, il ne s’agit pas seulement de traiter des thèmes bibliques, mais bien de les éclairer uniquement par les Saintes Ecritures. Celui qui alors ne s’approprie pas l’amour de la Vérité, celui-là demeurera captif d’une énergie d’erreur (2 Thess. 2.10-12) et tombera sous le jugement de Dieu. Le moment est venu de mener une clarification et une jurisprudence divine. Le commandement de l’heure est: "Revenez à Dieu et à Sa Parole!".

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LE ROCHER

Le Seigneur posa à Ses disciples la question: "Qui disent les hommes que je suis, moi, le fils de l’homme?" (Mat. 16.13). La réponse des gens était diverse. Mais l’apôtre Pierre, par une révélation divine, reçu réellement la réponse juste: "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant" (v. 16). Il s’agit de cette révélation, et non de son interprétation. "Et Jésus, répondant, lui dit: Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi aussi, je te dis que tu es Pierre; et sur ce roc je bâtirai mon assemblée, et les portes du hadès ne prévaudront pas contre elle" (Mat. 16.17-18). Le Seigneur ne dit pas: "… et sur toi, Petros (= une pierre) …", mais bien: "… sur ce roc (= petra, un rocher massif) je bâtirai mon assemblée". C’est à proprement dit la révélation du Rocher qui fut accordée à Pierre, c’est-à-dire que Jésus, le Christ, est le Rocher. Comment le Seigneur aurait-Il pu bâtir Son Eglise sur un homme, sur Pierre, auquel quatre versets plus loin Il devait dire: "Va arrière de moi, Satan…".

Le Seigneur Lui-même est vraiment le Rocher, que ce soit dans l’Ancien Testament, comme aussi dans le Nouveau Testament, sinon il n’y en a point d’autre. AINSI DIT LE SEIGNEUR: "Y a-t-il un Dieu hors moi? Il n’y a pas de rocher, je n’en connais point"(Es. 44.8b). Pierre rend le témoignage que Christ est le Rocher: "… celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin, et une pierre d’achoppement, et un rocher de chute, lesquels heurtent contre la parole, étant désobéissants, à quoi aussi ils ont été destinés"(1 Pier. 2.6-8). Paul décrit Christ comme le Rocher spirituel frappé par Moïse, et qui accompagnait Israël (1 Cor. 10.4).

Christ, conformément à l’Ecriture, est aussi le Rocherla Pierre angulaire sur Laquelle l’Eglise du Nouveau Testament est fondée. Pierre, l’Eglise primitive et tous les fils et filles de Dieu nés de nouveau pendant le temps de la grâce sont des pierres vivantes dans cet édifice divin (1 Pier. 2.1-10, et autres). Les mêmes pleins pouvoirs pour lier et délier que le Seigneur donna ensuite à Pierre, conformément à Matthieu 18.18, Il les a transmis sur l’Eglise toute entière. Ce qu’Il a formulé dans Matthieu, chapitre 16, au singulier:"Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux; et tout ce que tudélieras sur la terre sera délié dans les cieux", Il l’a adressé très peu de temps plus tard à l’Eglise, disant, au pluriel: "En vérité, jevous dis: tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel"(Mat. 18.18).

La "parole du Maître" adressée à Pierre dans Matthieu 16 demeura propriété générale des prédicateurs jusqu’au pape Léon Ier(440-461), qui prétendit arbitrairement être "successeur de Pierre", et sur la base de cette parole il exigea pour lui personnellement le premier rang comme évêque de Rome. Dans les siècles précédents aucun des pères de l’Eglise n’avait élevé une telle prétention, pas plus Athanase qu’Augustin.

La Bible, qui relate jusque dans les détails les voyages de Pierre et de Paul, ne mentionne pas du tout que Pierre ait jamais été à Rome. Ce n’est que lorsque Léon Ier se réclama de lui que commença "l’histoire légendaire" de Pierre. Paul a écrit une épître adressée à l’Eglise de Rome; à la fin il salue 27 personnes en les nommant individuellement. C’est aussi de Rome qu’il a envoyé la plupart de ses épîtres aux Eglises ou à d’autres personnes; cependant, pendant toutes ces années, Pierre n’est pas mentionné une seule fois. Pierre n’a pas plus écrit une seule lettre à l’Eglise de Rome, qu’il n’en a écrit depuis Rome. Egalement sur ce point il s’agit d’une trouvaille conforme au but d’une certaine Eglise. La Bible ne sait rien d’un "siège de Pierre", pas plus que d’un "vicaire de Christ". Tout cela n’est que tradition fabriquée par l’homme, qui n’a aucun fondement scripturaire.

Plus particulièrement depuis l’établissement de l’Eglise de l’Empire, au 4ème et 5ème siècle après Christ, des doctrines et des pratiques furent introduites, lesquelles provenaient de l’intelligence et de fausses inspirations. De cela fait partie le confessionnal et les différentes pratiques des Eglises qui lui sont reliées. La déclaration fondamentale de notre Seigneur: "A quiconque vousremettrez les péchés, ils sont remis: et à quiconque vous les retiendrez, ils sont retenus" (Jean 20.23) n’a absolument rien à faire avec le pardon en général, que chacun reçoit personnellement de Dieu, uniquement par la foi en Jésus-Christ. C’est seulement si une personne a péché contre une autre, par exemple contre une personne chargée de la prédication, que cette personne même peut lui pardonner. Mais si cette personne a péché contre le Saint-Esprit qui agit au travers d’un serviteur de Dieu, il ne peut pas lui être pardonné. Notre Seigneur Jésus a dit: "En vérité, je vous dis que tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et les paroles injurieuses, quelles qu’elles soient, par lesquelles ils blasphèment; mais quiconque proférera des paroles injurieuses contre l’Esprit Saint n’aura jamais de pardon, mais il est passible du jugement éternel" (Marc 3.28-29). Un serviteur de Dieu ne peut pas pardonner un tel péché. Celui qui a péché contre le Saint-Esprit s’est rendu coupable d’un blasphème qui n’est pas un péché temporel, mais un péché éternel. Que personne ne se trompe soi-même: on ne se moque pas de Dieu!

Au reste, de tels témoignages des Saintes Ecritures, comme également celui de l’ordre de mission, en dépit de la personne à qui il a été adressé en quelque temps que ce soit, sont adressés pour toujours à tous ceux qui ont reçu une charge du Seigneur.

Celui qui lit plus en avant dans Matthieu 16, constate que le Seigneur, peu de temps après la confession de Pierre, le réprimande par ces paroles: "Va arrière de moi, Satan, tu m’es en scandale; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes" (v. 23).

Dans le moment où l’apôtre parla sous l’inspiration divine, le Seigneur le loua. Lorsque plus tard il argumenta à la manière des hommes, il fût une cause de scandale et il reçût une réprimande. Dieu a permis les choses de cette manière, afin que personne ne fasse de Pierre quelque chose de particulier. Tous ceux qui argumentent à la manière des hommes et n’expérimentent pas une révélation divine, pour eux s’applique la deuxième déclaration de jugement du Seigneur. De tout temps, les uns ont compris correctement ce que le Seigneur a dit. Les autres ont mal compris et interprété faussement. A ceux qui ont fait une expérience avec Lui, Il se révèle. Ils Le connaissaient et avaient communion avec Lui. Pour tous ceux qui n’ont fait que L’entendre et parler de Lui, Il est demeuré caché, étranger et lointain.