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LA VOIX DE LA SENTINELLE " Marc13/35"; ESAI 52/8

QUI CROIT COMME DIT L'ECRITURE

2 Octobre 2011, 12:10pm

Publié par Missionnaire arsene henoc

QUI CROIT COMME DIT L’ECRITURE?

Beaucoup de personnes pensent croire comme dit
l’Ecriture. Cependant la réalité apparaît tout autre.
Croire comme dit l’Ecriture signifie accepter réellement
et suivre en tout point la Parole de Dieu. On emploie
l’expression: "Point d’autre Evangile…" et au fond l’on
a un tout autre Evangile qui n’est pas l’Evangile originel
de Jésus-Christ et des apôtres. Toutes les Eglises
chrétiennes déclarent être bibliques, mais cependant
dévient plus ou moins de la Bible. C’est pourquoi il
est indispensable de sonder les Saintes Ecritures,
afin de s’assurer que notre doctrine et nos
pratiques sont réellement en accord avec Elles.

Les personnes fidèles à la Bible croient et défendent ce qui se trouve écrit noir sur blanc dans les Saintes Ecritures; elles n’en interprètent rien, afin de pouvoir le lire ensuite. C’est de ceux-là que le Seigneur Jésus dit: "Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit l’écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son ventre" (Jean 7.38). Quand à ce que les docteurs des Eglises nous ont laissé — qui se sont contredits et combattus, qui se sont injuriés et maudits réciproquement — les croyants fidèles à la Bible n’y sont nullement intéressés. Beaucoup de choses données d’eux-mêmes n’étaient que pur non-sens et fantaisie, comme le sont également toutes les histoires légendaires.

Les hommes d’Eglise si honorés aujourd’hui n’avaient, déjà avant le Concile de Nicée (325 après J.-C.) et également depuis, jamais foulé le sol biblique, mais ils croyaient et enseignaient ce qu’ils voulaient. Il ne nous est jamais relaté qu’aucun d’entre eux ait été converti lors d’une véritable expérience avec Christ, et encore moins qu’ils aient reçu de la bouche du Seigneur un appel au service. Ils considéraient le Christianisme comme une simple religion et ils y introduisirent le paganisme. Dans leurs exposés ils employaient du moins en partie des expressions bibliques, mais ils leur donnaient une toute autre signification et une autre destination, lesquelles sont encore estimées avoir de la valeur jusqu’à aujourd’hui dans les Eglises formalistes. On demeure sur le thème, mais non dans la Vérité.

Du fait qu’ils n’ont pas connu l’Ancien Testament, il leur manque aussi la compréhension sur la nécessité des souffrances et de la mort de Christ pour le salut. En ce qui concerne la signification de l’histoire du salut que Paul enseigne: "… que Christ est mort pour nos péchés, selon les écritures…" (1 Cor. 15.3), ils n’avaient aucun accès. Ils ne reconnaissaient pas davantage le sens et la portée de ce que Pierre a écrit: "… qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts aux péchés, nous vivions à la justice…" (1 Pier. 2.24). Ils sont responsables de la perte du cœur même de la foi chrétienne c’est-à-dire que le Sauveur a pris sur Lui toutes les fautes, tous les péchés, et également la malédiction qui accablait l’humanité, afin de nous racheter et de nous mettre en liberté (Rom. 4.25; Gal. 3.13), et que c’est uniquement au travers de Sa mort expiatoire que nous avons le pardon, la réconciliation et la Vie éternelle.

Le "Shema Israël" = "Ecoute, Israël: L’Eternel, notre Dieu, est un seul Eternel" (Deut. 6.4), qui est un impératif, un ordre, ne fut même plus considéré par les soi-disant pères de l’Eglise. En exprimant un jugement plus exact, on peut dire qu’ils ont pensé et parlé à côté de Dieu, car ils n’avaient aucune relation personnelle avec Lui. Ce n’est que par une réelle expérience avec Dieu que peuvent surgir des relations et qu’un accès direct à Lui et à Sa Parole est ouvert.

Tout ce que Tertullien, Clément, Hippolyte, Julien, Origène, Marcien, Montanus, Sabellius, Athanase, Arius, Hieronymus, Chrysostome, Augustin, et tous les autres ont enseigné est, à cause de cela, sans signification pour les croyants bibliques et sans obligation pour eux. Ces hommes n’ont laissé qu’un "tohu-bohu" spirituel, un chaos, une confusion déplorable. Ils ne connaissaient pas le seul vrai Dieu, le Dieu d’Israël, et en plus ils n’avaient aucune révélation du plan de salut et de ce qui va avec: la révélation de Dieu Lui-même en Christ. Les fondements du Christianisme formaliste étaient déjà faux, et tout ce qui y fut introduit par la suite l’était également! Pour cette raison le commandement de l’heure est: Revenez à l’original, à la Parole, au fondement primitif, à la pratique des apôtres et des prophètes, afin que le chemin de Dieu soit de nouveau enseigné avec vérité et rendu accessible (Luc 20.21; Actes 18.24-26).

UNE TRAGEDIE INCROYABLE

Le tragique à l’intérieur du Christianisme traditionnel vient principalement de ce que dans les séminaires théologiques on ne retourne pas à l’origine, mais on continue toujours à parler de la soi-disant "relation à l’intérieur de la Trinité", laquelle n’existe en réalité pas du tout et qui a été seulement imaginée depuis le 4ème siècle d’une manière spéculative et théologisée. Mais tout cela n’a point du tout de valeur devant Dieu. Auprès de Lui ne peut avoir de la valeur que ce qu’Il a dit Lui-même et qu’Il a fait écrire par Ses serviteurs dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Les choses dont la Bible ne rend pas témoignage ne peuvent pas être d’origine divine. L’Ancien et le Nouveau Testament sont des témoignages achevés de Dieu, auxquels rien ne doit être ajouté, comme il en est d’un testament fait par l’homme où rien également ne peut être ajouté après coup. L’apôtre Paul a dit clairement que les dernières dispositions d’un homme ne peuvent pas davantage être annulées que pourvues de suppléments après coup (Gal. 3.15). Il est écrit dans le dernier chapitre du Nouveau Testament que ceux qui veulent ajouter ou retrancher aux paroles de la prophétie du Livre divin sont menacés des plaies apocalyptiques et d’être retranchés du Livre de Vie. La chose est si sérieuse que même les noms de ceux qui sont écrits dans le Livre de Vie peuvent être effacés en cas de faute! (Apoc. 3.5).

Déjà en ce temps-là, avant la fin de la première génération chrétienne, Paul devait constater avec douleur qu’un autre Jésus était annoncé, qu’un autre évangile était prêché, et qu’un autre esprit était à l’œuvre (2 Cor. 11.4). Dans le même chapitre l’apôtre écrit en rapport avec les représentants des doctrines s’écartant de la saine doctrine: "Comme la vérité de Christ est en moi… Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, se transformant en apôtres de Christ; et ce n’est pas étonnant, car Satan lui-même se transforme en ange de lumière; ce n’est donc pas chose étrange si ses ministres aussi se transforment en ministres de justice, desquels la fin sera selon leurs oeuvres" (v. 10-15). Jean écrit que nous devons éprouver les esprits et que beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. C’est uniquement lorsque Jésus est confessé comme étant le Christ révélé dans la chair, qu’Il est le Messie, que cette personne est de Dieu. "Tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu; et ceci est l’esprit de l’antichrist…" (1 Jean 4.1-3). Cette parole concerne toutes les religions qui ne confessent pas bibliquement Jésus, mais qui enseignent plutôt la préexistence d’un Fils éternel. Ils parlent de "Jésus" comme étant le "Fils", mais ils ne demeurent pas dans le témoignage correspondant à l’Esprit et la Parole de la prophétie. (Apoc. 19.10b). Maintenant la pure doctrine, en tant que Vérité, est replacée sur le chandelier, et ainsi tous peuvent s’éprouver eux-mêmes et constater de quel esprit ils sont fils.

Dans son écrit à l’ange de l’église d’Ephèse, Jean transmet cette parole du Seigneur: "Je connais tes oeuvres, et ton travail, et ta patience, et que tu ne peux supporter les méchants; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs" (Apoc. 2.2).

Au premier chapitre de l’épître aux Galates, Paul met l’accent sur le fait que tous ceux qui prêchent un autre évangile se trouvent sous la malédiction. Par un autre évangile, il faut comprendre ce qui n’est pas en accord avec l’Evangile primitif de Jésus-Christ et des apôtres, ni avec leurs doctrines et ce qu’ils pratiquaient. Avec toute la responsabilité et les compétences qu’il avait reçues lors de son appel, Paul avait soin que Satan ne puisse pas séduire dans l’Eglise, avec toute sa ruse et sa perfidie, comme il avait réussi auprès d’Eve (2 Cor. 11.2-3). L’ennemi de Dieu n’a pas seulement, directement au commencement de la création, réussi a entraîner dans la perdition les premiers hommes, mais une fois que la rédemption ait été pleinement accomplie, il a aussi entraîné ceux qui n’avaient pas pris au sérieux la Parole de Dieu et l’avaient transgressée. Les deux choses continuent d’exister: l’histoire primitiveau travers de la désobéissance, l’Eglise primitive au travers de l’obéissance à la foi. L’ennemi essaie toujours avec la même méthode: celle de mettre en doute la Parole de Dieu. "Dieu a-t-Il réellement dit?" et encore: "Vous ne mourrez point certainement! …". Satan est le menteur et celui qui tord la Parole de la manière la plus pieuse, le corrupteur de la Parole depuis le commencement. Il a un grand succès auprès de toutes les religions de ce monde car il est le prince, le dieu de ce monde, et il apparaît de préférence en vêtement religieux.